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Exister partout et en même temps
Être partout et en même temps (2023)
Il n'y a pas de vide, il y a existence.
Exister, c'est occuper un espace.
Le corps ne peut occuper qu'un seul espace à la fois ; dans l'insistance d'occuper l'espace simultanément naît la fiction de l'être.
Nous ne pouvons exister qu'à un moment précis et dans un lieu précis. L'idée de cette série de photographies (en cours de réalisation) est de tenter de mettre en évidence tous les endroits où le corps présent a été, a erré, est passé, s'est posé, afin de refléter tous les espaces que nous occupons sans en avoir conscience.
Ainsi, la notion liée à un portrait : "un être, un corps, un espace et un seul instant" se perd ou se conjugue différemment. Arrêter et enregistrer tous les mouvements d'un corps dans un espace qui pose pour entrer dans un "portrait unique" met en évidence ce qui ne peut être lu dans une photographie : "le latent d'une vie". Ensuite, l'image se synthétise de telle manière qu'elle devient une fiction kaléidoscopique, enregistrant l'impossibilité fractale de fusion physique avec l'omnivers – cette constellation infinie d'univers possibles où habitent toutes nos versions simultanées, ce tissu cosmique où chaque décision bifurque en réalités parallèles.
N'est-ce pas là une sorte de "romance visuelle", l'idée d'être partout et en même temps ?
Estar en todas partes y al mismo tiempo (2023)
No hay vacío, hay existencia.
Existir es ocupar un espacio.
El cuerpo solo puede ocupar un solo espacio a la vez, en la insistencia de ocupar el espacio al mismo tiempo, nace la ficción del estar.
Solo podemos existir en un momento preciso y en un lugar preciso. La idea de esta serie de fotografías (en proceso de realización) es intentar evidenciar todos los lugares donde el cuerpo presente ha estado, ha vagado, ha pasado, se ha posado, para reflejar todos los espacios que ocupamos sin ser conscientes de ello.
Así, la noción vinculada a un retrato: "un ser, un cuerpo, un espacio y un solo instante" se pierde o se conjuga de manera diferente. Detener y registrar todos los movimientos de un cuerpo en un espacio que posa para entrar en un "único retrato" pone de manifiesto lo que no puede leerse en una fotografía: "lo latente de una vida". Luego, la imagen se sintetiza de tal manera que se convierte en una ficción caleidoscópica, registrando la imposibilidad fractal de fusión física con el omniverso – esa infinita constelación de universos posibles donde habitan todas nuestras versiones simultáneas, ese tejido cósmico donde cada decisión se bifurca en realidades paralelas.
¿No es esto una especie de "romance visual", la idea de estar en todas partes y al mismo tiempo?
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